Nous nous battons contre les malentendus concernant l’hymen

Notre objectif est de mettre en cause la norme quant à la virginité et le tabou au sujet de la sexualité, afin que les risques de la répudiation, du crime d’honneur, des mariages forcés, des expériences sexuelles négatives, du suicide, des MST, des grossesses non désirées et des avortements soient réduits parmi les jeunes. Et augmenter le plaisir sexuel.

 

L’ordre du jour

  • Un court-métrage sur la virginité
  • Faire un dépliant qui sera distribué parmi des spécialistes (médicaux)
  • Traduire le site en turc et arabe
  • Un documentaire à la radio sur la virginité

 

Informations sur la virginité pour les garçons, Internationale Vos (communauté d’écoles) à Schiedam

Etaient présents douze garçons de l’Erythrée, la Somalie, la Bulgarie et la Turquie. Les informations sur la virginité furent données par Germain Akkerman et Ines Balkema. Beaucoup de garçons apprirent des choses nouvelles sur la virginité. Certains parmi eux étaient déconcertés par le fait que le sang d’une fille pendant la défloration ne soit pas une preuve de virginité, ni que l’hymen ne soit une membrane fermée. Germain Akkerman a expliqué que beaucoup de gens ne connaissent pas les faits médicaux. Il comprend que les jeunes soient confus par ces faits médicaux, ayant toujours eu d’autres renseignements. Ensuite il a demandé aux garçons présents s’ils savent comment le sang des menstrues quitte le vagin. Il faut avoir une ouverture dans le vagin pour rendre cela possible. Il leur a également expliqué qu’il arrive, dans des cas exceptionnels, que le vagin soit, par contre, fermé par une membrane. La jeune fille éprouve alors des difficultés avec ses règles parce que le sang ne peut sortir du vagin. Une intervention médicale est nécessaire pour que le sang ne s’accumule pas.

Indemnités pour les bénévoles: € 0,00

 

Informations Fondation Multiculturelle (Arrondissement Charlois)

En coopération avec le Centre de Connaissances de la Diversité, la Fondation le Mythe Infirmé a donné des informations sur la virginité et la sexualité auprès de la Fondation Multiculturelle à Charlois. La langue véhiculaire était le turc et l’orateur était le sexologue Cemil Bozkir. Cemil a posé la première question au public: pouvez-vous décrire l’hymen? Les réponses étaient diverses. Certains pensaient qu’il était une membrane fermée; d’autres une membrane avec de petits trous. Cemil a expliqué que la membrane d’un fœtus dans l’utérus est fermée. Pendant la croissance du fœtus celle-ci se déchire. Il ne reste qu’un reste tissulaire. Dans la plupart des cas il s’agit seulement d’un petit rebord flexible.

L’hymen n’étant, dans la plupart des cas, qu’un petit rebord, il n’est pas nécessaire de l’ouvrir lors de la défloration. La femme ne saigne donc pas. Quatre femmes sur dix ne perdent pas de sang pendant la défloration. Il arrive qu’une vierge ne saigne pas, tandis qu’une femme qui a déjà eu des rapports sexuels perd du sang. Si une femme a peur ou si elle ne veut pas, elle se contracte et les muscles du bassin se tendent. La paroi vaginale est mince et bien imprégnée, ce qui provoque très souvent la perte de sang.

Les hommes étaient tous père de famille et ignorants en ce qui concerne l’hymen. Tous avaient eu des informations par des intermédiaires. Cemil a annoncé que lui-même avait été instruit de cette façon. Les hommes étaient contents que ce fut Cemil, un expert, qui leur avait donné des informations. Sinon ils n’auraient pas su comment les gens auraient réagi. C’est un sujet très délicat.

Indemnités pour les bénévoles de la Fondation le Mythe Infirmé: € 0,00
Indemnités Fondation Multiculturelle de Charlois: € 150 (payé par la Fondation le Mythe Infirmé et le Centre de Connaissances de la Diversité)

 

Girls in the City, centre de congrès, Ahoy

Le Mythe Infirmé occupait un stand à ce salon qui avait pour cible les jeunes filles entre 13 et 23 ans. Au total environ 150 jeunes filles et professionnels ont visité notre stand. Parmi les visiteurs, l’adjoint au maire, Korrie Loures (voir première photo). Elle était contente de nos activités et elle nous supporte avec ferveur.

Différents professionnels provenant des fondations socio-culturelles (entre autres Dock et TOS) et l’Encadrement de jeunes de l’arrondissement Capelle aan den IJssel ont exprimé leur intérêt pour notre projet. Dans leur travail quotidien ils rencontrent souvent ce sujet. En plus, un jeune homme s’est adressé à nous. Il avait beaucoup de contacts en Indonésie. Il est choqué par le nombre de gens dans son pays qui croient que saigner est une preuve de la virginité et par le stress que cela provoque chez les jeunes filles. Il était content de notre projet de traduire le site en anglais.


Coûts pour le loyer du stand: € 121,00
Indemnités pour les bénévoles: € 0,00
Coûts pour les dépliants pour Rutgers WPF € 61,50

 

Une entrevue avec un groupe de pères marocains qui s’engagent pour un meilleur cadre de vie dans leur quartier, centre socio-culturel De Dam, l’arrondissement de Feyenoord

Les informations sont données par le sexologue Cemil Bozkir. Il explique que pas toutes les filles saignent pendant la défloration. Environ quatre sur dix filles ne saignent pas. Il continue en disant que l’hymen ne ferme pas le vagin. Le vagin est seulement fermé dans des cas exceptionnels. Alors une intervention médicale est nécessaire de sorte que le sang des menstrues puisse sortir. Sans ouverture, les femmes ne peuvent pas avoir leurs règles. Afin de soutenir son discours sur le fait que le vagin n’est pas fermé, Cemil montre une image du sexe d’un fœtus masculin et d’un fœtus féminin de cinq semaines. A ce stade les deux sexes sont identiques. Chez tous les deux une petite fissure est visible.

Pour terminer son discours Cemil demande aux personnes présentes s’ils sont d’avis que saigner n’est pas une preuve de la virginité. Deux hommes proclament qu’ils ne sont toujours pas convaincus. Dans leur région natale, à la campagne au Maroc, toutes les filles saignent. Cemil donne des explications sur les astuces que les jeunes filles utilisent pour saigner et il est d’accord que six sur dix filles saignent effectivement. Mais ceci ne prouve pas que saigner lors de la défloration est dû à la virginité.

Une semaine plus tard, Ines Balkema (présidente de la Fondation le Mythe Infirmé) reçoit un appel de Mohamed Belkassem, l’organisateur de cette rencontre. Il dit que finalement tous les hommes sauf un sont convaincus que le sang n’est pas une preuve de la virginité. Ce succès est grâce à la crédibilité du sexologue.

Avec nos remerciements au Fonds pour les Groupes Socialement Faibles (Sint Laurensfonds) et l’Arrondissement de Feyenoord


Coûts pour le stand et la restauration: € 145,00
Indemnités pour les bénévoles: € 0,00
Coûts des dépliants Rutgers WPF (le Centre de Connaissances de la Sexualité): € 9,00

 

 

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